La Communauté d’agglomération de Versailles vient d’adopter son Plan Climat-Air-Énergie Territorial plus couramment baptisé PCAET
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Prévu pour une durée de six ans et issu de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, ce plan vise à répondre aux enjeux environnementaux majeurs à l’échelle locale.
A cet effet le PCAET a été coconstruit, entre autres avec les communes et les associations, et s’appuie sur un diagnostic complet du territoire : consommation énergétique, émissions de gaz à effet de serre (GES), production d’énergies renouvelables (EnR), qualité de l’air et vulnérabilité climatique. Ce travail permet de cerner les priorités d’action.
L’objectif est de réduire de 16 % la consommation d’énergie d’ici 2030 (au-delà de l’objectif réglementaire de -11 %), de 35 % les émissions de GES, et de porter la part des EnR de 0,2 % à 12 % de la consommation finale d’énergie.
Une enquête publique s’est déroulée durant l’été permettant aux habitants et acteurs locaux de faire leurs observations .
A l’issue le PCAET a été finalisé et adopté par le Conseil communautaire. Son plan d’action comprend 41 actions réparties en cinq grandes orientations :
- Autonomie énergétique : développement de la géothermie, du solaire, d’une hydrolienne sur la Seine, et rénovation énergétique des bâtiments.
- Mobilité durable : promotion des transports collectifs, du vélo, et déploiement de bus propres et bornes de recharge électrique.
- Développement économique décarboné : accompagnement des entreprises et collectivités vers des pratiques exemplaires.
- Nature et biodiversité : adaptation au changement climatique, gestion de l’eau, désimperméabilisation, et préservation des espaces naturels.
- Consommation responsable : sensibilisation à l’alimentation durable, au tri des déchets, au recyclage et à l’économie circulaire.
Le PCAET intègre une évaluation environnementale stratégique pour anticiper et limiter les impacts négatifs sur la biodiversité, les sols et les ressources en eau. Un Plan d’Action pour la Qualité de l’Air (PAQA) vient compléter le dispositif, garantissant le respect des normes nationales.
Une évaluation à mi-parcours sera réalisée après trois ans, avec un rapport public basé sur des indicateurs précis. Ce bilan permettra d’ajuster les actions si nécessaire.