Le choix des âmes se passe en 1916, dans un trou d’obus pendant l’assaut de Verdun. Dans ce trou, deux hommes que tout oppose : Raoul, poilu rural revanchard et un peu simple, et Franz, un soldat allemand, musicien et humaniste. Ces deux hommes ont besoin l’un de l’autre pour sortir du trou. Ils auront besoin d’oublier leur griefs, dépasser leur haine pour rester vivants. L’âme du violoncelle, est une petite pièce en bois qui soutient et donne sa sonorité à l’instrument, sans âme le violoncelle aurait une sonorité sourde et vide... Le choix de l’âme est le choix du violoncelle plutôt que de la baïonnette, c’est le choix de l’art plutôt que de la barbarie.
Note d’intention de l’auteur : Quoi ? Encore une énième pièce sur la Première Guerre mondiale ? C’est l’écueil que j’ai voulu éviter. Oui, l’action est située dans ce trou de Verdun, à ce moment où les hommes ne voient pas la sortie de la guerre qui dure, qui n’a pas avancé depuis deux ans. Oui, le souci historique est constant et a une vocation pédagogique pour les plus jeunes. Ils sont bloqués dans le trou : l’un est blessé, la seule solution pour sortir est que l’un fasse la courte échelle à l’autre et qu’il ait suffisamment confiance pour accepter le risque que l’autre le laisse dans le trou. Dans ce huis clos étouffant s’expriment leurs différences : aller au-delà des préjugés, élever son âme, accepter l’autre. Franz, musicien, croit que l’art peut l’empêcher de devenir barbare. Accepter les différences et croyances de l’autre pour être sauvé...
Une pièce qui résonne étrangement dans notre quotidien. – Stéphane Titeca
"Le choix des âmes"
Vendredi 6 février 2026, 20h30
#Spectacle / Théâtre / Cinéma
Pièce de théâtre Vendredi 6 février à 20h30 à l'Auditorium.
